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Tours de vérification des ruches le lendemain de la tempête. Quelques toits envolés, mais globalement j’ai de la chance, pas de dégâts ! Il y a de l’activité malgré un vent encore fort.
J’ai aussi eu la chance de croiser le grand cerf et sa harde, au milieu d’un de mes ruchers où ils ont l’habitude de se reposer (et de me tondre l’herbe au passage, merci 😁 )

Le miel de manuka est célébré sur internet pour ses bienfaits pour la santé. Ses qualités antibactériennes sont reconnues par de nombreuses études. Le problème est qu’il vient exclusivement de Nouvelle-Zélande et d’Australie (bonjour le bilan carbone !) et qu’il est TRÈS cher.

Si l’on creuse la question, on s’aperçoit qu’aucun miel local au monde n’a bénéficié d’autant d’études que celui de manuka, largement financé par le gouvernement et la filière miel néo-zélandaise. Cette différence du nombre de recherches peut constituer un biais scientifique important. On peut supposer que cet investissement a permis de favoriser l’exportation d’un miel qui ne peut être produit qu’en Nouvelle-Zélande et en Australie. On pourrait alors s’attendre à ce que de nombreux autres miels aient des propriétés supérieures ou équivalentes au miel de manuka.

C’est ce que suggère une étude de 2018, qui compare le miel de sarrasin au miel de manuka : « Le miel de sarrasin présente une activité antibactérienne contre Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa, comparable au miel de manuka, et l’activité antioxydante cellulaire du miel de sarrasin est supérieure à celle du miel de manuka. Nos résultats suggèrent que le miel de sarrasin possède un grand potentiel nutritionnel et commercial. » Deng, Jianling et coll. 2018. Une seule étude, ce n’est pas suffisant pour avoir un avis complet, mais ça va dans le sens de mon hypothèse.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article de bioaddict

Et le miel de sarrasin, ça tombe bien, j’en récolte en Normandie !

Un grand champ de phacélie et de moutarde en fleurs au pied de mes ruches, un beau cadeau pour mes abeilles, en ces derniers jours sec et pas encore trop froids d’automne…

Les cultures intermédiaires sont souvent un vrai coup de pouce pour mes abeilles. Ici, une dizaine d’hectares de phacélie et de moutarde (il y a aussi de la féverole), que les abeilles butinent en octobre. Elles peuvent ainsi faire quelques réserves supplémentaires pour l’hiver. Ces obligations culturales sont bénéfiques aux insectes. En revanche, c’est au prix de contraintes administratives et bureaucratiques, qui conduisent à la disparition de nombreux agriculteurs. Mais ça, je vous en reparlerai plus tard.

Derniers tours des ruchers pour vérifier les réserves. Il faut qu’il y ait assez de réserves de miel pour que mes petites abeilles puissent passer l’hiver…

Ce matin j’ai de nouvelles stagiaires au rucher ! Plutôt curieuses de ce que je fais.

Encore un déplacement de rucher ce matin ! Normalement c’est le dernier. Après avoir fini encore à 22h hier soir, je pensais qu’octobre serait plus calme ! Mais c’est toujours un plaisir de passer du temps aux abeilles…

Je continue à déplacer des ruches ! Quel boulot ! Mais les levers de soleil sont magnifiques !

Déplacement de rucher du dimanche matin (toujours à cause du frelon asiatique). Pas de vent, une ambiance très agréable…

Déplacées pour éviter les frelons, mes abeilles sont heureuses et butinent ! Elles profitent de ce temps incroyablement estival pour la saison !

Mes ruchers en ville sont attaqués par les frelons asiatiques, je suis obligé de déplacer les ruches vers la campagne, où il y a moins de frelons…

Mes voisines de marché, de la chèvrerie de la Tuilerie, sortent un nouveau fromage :
un chèvre frais au cœur de miel et fleur de lavande ! Miam !
Avec un bulle de mon miel de prairie en son cœur. Un miel récolté dans des zones de prairies, sans cultures aux alentours.

C’est ma dernière récolte de l’année.

Quelle couleur ! Quelle puissante odeur ! La couleur sombre, un peu rougeâtre, rappelle un peu le rouge de la tige de sarrasin…

Je vends mon miel sur le marché d’Alençon le samedi matin, et maintenant aussi sur le marché du jeudi matin !

Frelon asiatique en vol. Les abeilles sont sur la défensive, elles récoltent moins de nectar et de pollen, au risque de ne pas passer l’hiver. En tant qu’apiculteur, je ne peux pas dire que j’aime cet animal, mais je l’admire ! Un formidable prédateur, rapide, agile !

Le frelon asiatique est là. Les abeilles se grappent devant les ruches pour se défendre.

Hier, récolte du miel de sarrasin.

Le sarrasin est en train de monter à graine, il est temps de récolter. Quelle puissante odeur caractéristique, ce miel ! Un miel fort en goût, puissant et équilibré, entre sucré et acidité, qui rappelle un peu la réglisse. Il était utilisé traditionnellement pour le pain d’épices.

Les derniers essaims de l’année sont faits. Plus que quelques jours de récolte intensive et je pourrais lever (un petit peu) le pied !

Fin de journée, autre ambiance. Intervention dans mon rucher en forêt.

Transhumance sur le sarrasin ce matin. Le temps est frais, idéal pour une telle opération.

Quand on s’occupe bien de ses abeilles, elles viennent nous remercier par un petit câlin !

(Mais parfois, c’est plus… piquant !)

Journée à faire des essaims… entre les averses !

La pluie, ce n’est pas agréable pour travailler. Mais on en a besoin, je suis content ! En effet, sans pluie, pas de nectar et donc pas de miel !

Installation d’un nouveau rucher ce matin

Ce matin sur la marché d’Alençon. Beau soleil, pendant que la ville d’Alençon « fête l’été ». Une ambiance de début de vacances…

Les transhumances s’enchaînent ! Ce matin transhumance sur le sarrasin. Il commence tout juste à fleurir ici !

Hier récolte du tilleul. Les ruches ayant essaimé au printemps, la récolte est modeste, mais le miel est un pur tilleul !

Ce matin transhumance des ruches du tilleul vers le tournesol. Encore du travail du nuit ! Mais les petites abeilles vont être bien !

Ce matin, retour des ruches du châtaignier. Lever à 2h, et je les amène sur un coin où il y a du tournesol . Un dimanche bien occupé !